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Les bronzés lisent aussi...

Les bronzés lisent aussi...Les bronzés lisent aussi...Les bronzés lisent aussi...
Inauguration d'une nouvelle chronique ! Il y a de cela quelques mois, j'ai décidé de prendre mon courage à deux mains et d'arpenter les plages de l'île (La Réunion) afin de débusquer les lecteurs à la peau dorée. Ainsi, j'ai pu faire la connaissance de personnes agréables et disponibles aux lectures hétéroclites. Que lisaient-elles ? Agréables lectures ou mauvaises pioches ? Accompagnée durant deux mois par la talentueuse Lilia Tak-Tak, blogueuse littéraire de La Madeleines de livres, partez avec moi à la découverte des romans de mes trois plagistes du jour. Installez-vous confortablement dans votre transat et laissez-vous bercer par les vagues livresques...

 

Les bronzés lisent aussi...

Première bronzée photographiée, Patricia a choisi le roman de Celeste Ng pour apprécier sa journée de plage, et comme elle a raison ! Conquise tout comme moi par ce livre, Patricia passe un agréable moment de noirceur humaine. De quoi parle-t-il ? 

L'histoire, de premier abord est simple. Le 3 mai 1977 dans l'Ohio, Lydia Lee seize ans est morte. Pas de suspense, pas de questions, si non une: pourquoi ? Car rien ne semble indiquer que Lydia est victime d'un meurtre. Le corps rapidement retrouvée gisant au fond du lac municipal à quelques pas de la demeure familiale ne présente aucun signe particulier. Alors, meurtre soigné, accident, suicide ? Les membres de la famille Lee,chacun leur tour, vont remonter le fil des événements, chercher à comprendre et peut-être expliquer le drame. D'apparence unie, la maisonnée va devoir exorciser ses secrets, affronter la vérité et se confronter à eux-mêmes.

D'une plume fluide et dotée d'un sens de l'observation affûté, Celeste Ng nous offre avec sincérité un regard conscient de la réalité familiale et sociétal. Le racisme ordinaire abordé mainte fois prend ici une tournure nouvelle puisqu'elle s'adresse ici à la communauté chinoise contrairement aux afro-américains ou latinos dont l'histoire est plus connue. En entrant dans cette sphère intime, elle provoque avec facilité une proximité avec le lecteur qui touche du doigt l'essence de cette famille qui pourrait être la leur. Finalement, la disparition de Lydia passe au second plan tant le sujet est placé ailleurs. Là, réside le tour de force de l'auteure : nous aguicher avec un roman noir, une intrigue pour parler de sujets beaucoup plus profonds et importants. Bravo ! Accompagné d'un café à la noisette et d'un tiramisu aux marrons, vous ne résisterez pas.

Retrouvez la totalité de l'article du blog en cliquant ici.

Avec La Ballade de Lila K, Sandrine profite d'une fin de journée ensoleillée pour une lecture qui l'est un peu moins. Totalement conquise par le roman qu'elle qualifie de merveille, le sujet est néanmoins douloureux puisqu'une jeune-femme, Lila K, y raconte l'arrachement forcé à sa mère pour grandir au sein d'un étrange Centre. Touchant et bien écrit selon notre plagiste, ce livre est depuis presque deux ans dans une de mes PAL et vient donc de remonter vers son sommet ! Roman d'anticipation, voici un court résumé qui devrait vous convaincre... 

 

Une jeune femme, Lila K., fragile et volontaire, raconte son histoire.

Un jour, des hommes en noir l'ont brutalement arrachée à sa mère, et conduite dans un Centre, mi-pensionnat mi-prison, où on l'a prise en charge. Surdouée, asociale, Lila a tout oublié de sa vie antérieure. Son obsession : retrouver sa mère, recouvrer sa mémoire perdue. Commence alors pour elle un chaotique apprentissage, au sein d'un univers étrange dans lequel les livres n'ont plus droit de cité...

Pour ma dernière bronzée, Lilia Tak-Tak a bien voulu se prêter au jeu de la photo. Merci donc a cette super blogueuse qui nous fait découvrir Le paradoxe du bonheur. Apprécié par cette dernière, le roman d'Aminatta Forna semble être une de ces littératures qui bouscule et interroge le monde. Retrouvez bientôt la critique de Lilia sur son élégant blog, La Madeleine de livres

Appréciant la belle littérature, Lilia compte dans le paysage littéraire depuis un an et demi seulement et se targue, déjà, d'avoir été jurée pour différentes remises de prix. Une valeur sûre ! D'une plume claire et raffinée, notre blogueuse aime s'immerger dans de nouveaux univers et partager ses coups de cœur. Vive la blogosphère littéraire !

Un soir de février, à Londres, un renard traverse un pont, une femme percute un passant. Elle est américaine, il est ghanéen. A partir de cet événement presque banal, Aminatta Forna tisse le long de la Tamise, à deux pas des monuments et des beaux quartiers, une succession de rencontres improbables entre ces deux personnages et des étrangers de l'ombre qui travaillent dans les arrière-cours des théâtres, les parkings ou les cuisines des palaces. Une communauté disparate d'exilés qui, sans se connaître, se mobilisent pour rechercher un petit garçon dont on a perdu la trace. Un roman sur la vie souterraine des grandes métropoles, sur la cohabitation entre les humains réunis par le hasard ou les guerres du monde, entre les hommes et les animaux sauvages. Un récit entrecroisé sur le bonheur qui, et c'est le moindre des paradoxes, est là où on ne l'attend pas et qui tient parfois à la présence d'un renard sur un pont, à Londres, un soir de février.

 

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