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Sortie de PAL - Janvier 2024

 

Sortie de PAL

Purge

C'est quoi, une PAL 

Communément appelée Pile A Lire, chez moi elle s'exprime par de petits tas dispersés un peu partout repoussant les murs de ma bibliothèque déjà bien chargée et défiant par la même occasion la célèbre Tour de Pise... Vertigineuse donc ! 

En ce début d'année 2024, l'heure est aux bonnes résolutions. Et ma PAL n'y coupera pas... Après avoir emprunté de nombreux livres à la médiathèque, sans parler de livres offerts et prêtés, il est temps de purger cette pile. Ne croyez pas qu'il s'agit d'une corvée, bien au contraire. Il faut savoir donner de sa personne et je me sacrifie bien volontiers !

Au programme un roman japonais chaudement recommandé et prêté par une usager (merci Sabine !), un recueil de poèmes auto-édité offert par l'autrice, une science-fiction mexicaine, un huis clos en psychiatrie, le second tome d'un livre péï auto-édité, un nature writing dystopique américain et un journal intime feel-good. De quoi bien démarrer l'année donc !

Héritage et écrivain public

La papeterie Tsubaki, Ogawa Ito (éd. Philippe Picquier)

Résumé éditeur

"Hatoko a vingt-cinq ans et la voici de retour à Kamakura, dans la petite papeterie que lui a léguée sa grand-mère. Le moment est venu pour elle de faire ses premiers pas comme écrivain public, car cette grand-mère, une femme exigeante et sévère, lui a enseigné l’art difficile d’écrire pour les autres.
Le choix des mots, mais aussi la calligraphie, le papier, l’encre, l’enveloppe, le timbre, tout est important dans une lettre. Hatoko répond aux souhaits même les plus surprenants de ceux qui viennent la voir : elle calligraphie des cartes de vœux, rédige un mot de condoléances pour le décès d’un singe, des lettres d’adieu aussi bien que d’amour. A toutes les exigences elle se plie avec bonheur, pour résoudre un conflit, apaiser un chagrin.
Et c’est ainsi que, grâce à son talent, la papeterie Tsubaki devient bientôt un lieu de partage avec les autres et le théâtre de réconciliations inattendues."

➡ Chaudement recommandé et prêté par une usager du club de lecture que j'anime, ce roman a tout pour me plaire. Il s'agit premièrement de littérature japonaise. Deuxièmement, le thème : une écrivaine publique et des lettres manuscrites. Et enfin, une poésie et douceur manifeste. Curieuse de lire les rencontres d'Hatoko, personnage principal du roman donc.

Le corps en poésie

Le nouveau corps, Lajla Fauconnet (auto-édition)

Résumé et avis d'Hanaé du blog Sœurcierlitteraire :

" Il nous faut un temps si long pour comprendre que tout nous est destiné".
" Mon corps a besoin de nature, de sa propre nature à volonté.

Dans " Le Nouveau Corps" de Lajla Fauconnet, on porte la nature en seconde peau. Le besoin d'y retourner se confond avec les lignes du corps. On reprend son souffle doucement et l'énergie circule entre ces vers revigorants.
La poétesse utilise les éléments naturels pour raconter une renaissance. Le dépaysement est total, les sable crisse sous nos pas, on goutte le sel du bout de la langue. Le corps s'éveille sous la chaleur, la nature est une maison, les bras les branches sinueuses d'un arbre...
Et si l'on retrouvait un reste de nos rêves sous la crème solaire ? Et si l'on partait à la rencontre de nous-même ? Ce recueil est une pause bienvenue dans le rythme du monde, une éclaircie entre les gouttes de pluie. À lire pour se réchauffer l'âme et le corps.

➡  À l'affût de poétesses après l'excellent Je serai le feu de Diglee, ma sensibilité à la poésie s'est accrue. Repérée sur un profil Insta, la plume de Lajla Fauconnet a touché mon cœur pour s'immiscer jusque chez moi grâce à la générosité de l'autrice. En effet, en commentant la présentation du recueil, Lajla Fauconnet m'a contacté pour me proposer l'envoi de son ouvrage, comme ça, en toute simplicité. Il y a des signes, des rencontres qui ne s'expliquent pas, laissant dans leurs sillages les traces d'une bonté humaine que l'on pensait perdue. Alors merci à Lajla Fauconnet pour qui je prête bientôt ma voix à la lecture de ses poèmes...

Dystopie mexicaine

La fille du Docteur Moreau, Silvia Moreno-Garcia (éd. Bragelonne)

Résumé éditeur

"Carlota Moreau : jeune femme ayant grandi dans une propriété isolée à l’environnement luxuriant, loin des conflits qui secouent la péninsule du Yucatán. Fille unique d’un chercheur soit génial… soit fou.

Montgomery Laughton : marginal, chef d’équipe mélancolique au passé tragique, porté sur la boisson. Aide le docteur Moreau dans ses expériences financées par les Lizalde, propriétaires fortunés de splendides haciendas.

Les hybrides : fruit des travaux du docteur, destinés à obéir aveuglément à leur créateur et à rester dans l’ombre. Monstres mi-humains, mi-animaux formant un groupe hétéroclite.

Tous vivent dans un monde stable et routinier ébranlé par l’arrivée soudaine d’Eduardo Lizalde, charmant et insouciant, fils du mécène du docteur Moreau, qui déclenchera sans le vouloir une dangereuse réaction en chaîne.

Car Moreau a des secrets, Carlota des interrogations, et dans la chaleur accablante de la jungle, les passions pourraient bien s’embraser."

➡  Après avoir lu son fascinant Mexican Gothic dont j'ai d'ailleurs fait un retour lecture, je m'attaque à un autre roman de Silvia Moreno-Garcia donc. En se présentant comme une réécriture du célèbre roman de H.G Wells, La fille du Docteur Moreau promet une terrifiante plongée expérimentale. Impatiente !

Huis clos et psychiatrie

Encore une journée divine, Denis Michelis (éd. Noir sur Blanc)

Résumé éditeur

"De quoi Robert est-il coupable ?

Un beau jour, ce thérapeute reconnu, essayiste prolifique, n'a plus supporté de voir ses patients stagner et s'est mis en tête de changer radicalement de méthode. Assez de réflexion, d'introspection, d'écoute compatissante : le temps était venu de passer à l'action !

Au même moment, son frère disparaissait mystérieusement en mer.

Désormais, c'est entre les murs d'un hôpital psychiatrique que Robert se confesse.

Avec les élucubrations de ce psy désaxé, manipulateur et profondément dans le déni, Denis Michelis nous offre une farce tragique aux allures de roman policier. Un livre corrosif, plus que jamais d’actualité, sur la menace constante du populisme, la tentation et le danger d’une simplification de la pensée."

➡  Rencontré lors du Salon du Livre Athéna en octobre dernier, Denis Michelis était alors inconnu de mon champ littéraire. Sympa et décalé (et c'est un compliment !), l'auteur m'a donné envie de m'intéresser à ses œuvres en commençant par celle-ci dont le sujet m'intéresse beaucoup. En effet, accoler huis clos et psychiatrie est la garantie de m'attirer telle une mouche vers un pot de miel...

Vengeance à la résidence des Flamboyants

À tous les étages - #Vengeance (tome 2), Emilie Rabier (auto-édition)

Résumé éditeur

"C’est la rentrée en 3e pour Zoé, Mathéo et le reste de la bande du quartier de Terre Sainte. Malgré cette année et l’été qui s’annoncent prometteurs, les habitants du Flamboyant ne devraient pas se fier aux apparences. Dans les couloirs de l’immeuble, l’orage gronde…
Suivez les histoires des voisins qui reviennent dans un nouvel opus plein de rebondissements, et découvrez si la vengeance est un plat qui se mange froid… ou bien brûlant !
Turbulences, manigances et romance à tous les étages."

➡  Avec un premier tome léger et rafraîchissant, j'attendais avec impatience la sortie du second. Généreusement offert par l'autrice en version numérique, il me tarde de retrouver les habitants de la résidence des Flamboyants pour qui l'heure de la vengeance semble sonner...

Pour celles et ceux qui veulent en savoir plus sur le premier opus, voici le lien de mon retour de lecture.

Nature writing dystopique

L'ours, Andrew Krivak (éd. J'ai lu)

Résumé éditeur

"Ils ne sont que deux survivants humains, un père et sa petite fille, dans une maison au bord d’un lac. Leurs voisins ? Des arbres centenaires, des plantes millénaires, des oiseaux dont les appels trouent les cieux, des traces d’ours sur les troncs et une montagne qui n’a pas changé depuis la nuit des temps.
Au fur et à mesure que la fillette grandit, son père lui apprend tout ce qu’il peut pour la préparer à une vie en harmonie avec une nature majestueuse et tutélaire. Et le moment venu, quand elle se retrouvera seule, ce sera à l’ours d’être son ultime guide – cet ours qui parle, qui a toujours parlé, mais que les hommes avaient cessé d’écouter."

➡  Repéré sur Babelio en cherchant de nouvelles références autour de ce genre littéraire, ce livre semble être parfait pour moi. Fusion entre post-apocalyptique et nature writing, quelles surprises me réservent Andrew Krivak dont je ne connaissais jusqu'à présent pas le nom ? Réponse le mois prochain !

Pour celles et ceux qui veulent en savoir plus sur ce genre littéraire qu'est le nature writing, voici le lien de ma chronique...

Journal intime feel-good

Celle qui a dit fuck, Anne-Sophie Lesage (éd. Solar)

Résumé éditeur

"Le journal d’une jeune imparfaite qui décide d’en finir avec les prises de tête : à travers ses chroniques pleines de piquant, de nombreuses pistes, des rituels express et des outils pour assumer une féminité décomplexée. Oser dire « Fuck », ça se travaille… Beyoncé ne s’est pas faite en un jour !
Moi, c’est Alice, jeune femme attachiante (si j’en crois mon entourage) qui a des rêves plein la tête. Pourtant, j’ai l’impression de subir ma vie plutôt que de la vivre vraiment ! J’ai une fâcheuse tendance à me mettre la pression, à être trop exigeante avec moi-même, à culpabiliser pour tout et surtout pour rien (#chargementale), et à courir après cette fucking perfection !
Mon quotidien n’est plus que to-do lists et longues heures de réflexion sous la douche : Comment être à la fois la Caroline Ingalls de mon foyer et l’Oprah Winfrey de mon job ? Comment assurer le bien-être de ma future progéniture alors que j’ai laissé mon chat s’enfuir au bout de trois jours ? Comment garder le piquant de mon couple tout en m’enfilant le soir cinq épisodes de Game of Thrones… dans mon pyjama de la honte ?
I have a dream : clore le bec à mes ruminations incessantes !
Moi, Alice, j’ai (enfin) décidé de me foutre la paix, de vivre ma vie et de partir en quête du graal : le lâcher-prise.
Je veux être celle qui a dit fuck ! #imparfaiteetfieredeletre
Je veux oser jusqu’au bout de mes socquettes ! #freeandwild
Il est temps… voilà pourquoi je commence mon journal !"

➡  Acheté il y a de cela deux ans (!), ce livre est resté depuis sur mes étagères. S'ennuyant, il s'est rappelé à moi lors d'une de mes quêtes de feel-good. Léger et illustré, il se glissera facilement entre deux lectures émotionnellement intenses.

 

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