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Bilan de PAL

bilan de PAL retour de lectures

Bilan de PAL

Retour de lecture...positif ! 

En juin dernier, je décidais de sortir quatre livres de mes (trop) nombreuses PAL. Souvenez-vous, cette sortie de PAL comportait une anthologie de poèmes, un thriller, un polar et un roman contemporain.  Et bien je peux d'ores et déjà vous dire que ce bilan est plus que positif

En effet, outre de très belles surprises et découvertes littéraires, un énooooorme coup de coeur s'est distingué des autres. Lequel  ? Vous croyez que je vais tout vous dévoiler comme ça, bande de petits fripons ? Pour le savoir il va falloir parcourir cette chronique, non mais ! 

La Faille, Franck Thilliez (éd. Fleuve Noir)
La faille Franck Thilliez

Autant l'avouer tout de suite, les aventures du duo d'inspecteurs Sharko/Hennebelle ne sont pas mes romans préférés de Franck Thilliez. J'ai un faible pour ses one-shot au rythme plus soutenu et souvent en huis clos, décors dont je suis extrêmement friande. Cependant, j'ai tout de même passer un bon moment de lecture avec ce polar dont le thème est très actuel et éthique : où s'arrête la vie, quand débute la mort. 

Sujet assez sensible pour moi, ayant déjà été confronté au dilemme de débrancher ou pas un être cher, j'ai parfois eu du mal à avancer dans ma lecture pour ces mêmes raisons. Cependant, malgré mon rapport intime à la mort, les pistes de réflexion sont intéressantes, souvent intrigantes, mais toujours réalistes et c'est bien cet aspect le plus flippant. 

Avec un côté Docteur fou et monstre à la Frankeinstein, Franck Thilliez signe une fois de plus un polar noir constructif et clinique qui raviront ses fans. 

Bien sûr que les poissons ont froid, Fanny Ruwet (éd. Iconoclaste)
Bien sûr que les poissons ont froid - Fanny Ruwet

Premier roman et véritable petit bijou d'humour, Bien sûr que les poissons ont froid est à l'image de sa couverture : coloré et décalé. En nous entraînant à la recherche de son amour virtuel d'adolescente, Fanny Ruwet nous conte de façon drôle et subtile sa vie amoureuse un brin catastrophique, son rapport à la sexualité et donc la bisexualité ou encore son manque d'empathie. Sous un humour caustique et de nombreuses références générationnelles qui, je vous rassure, sont pour la plupart à la portée de tous, l'auteure nous embarque dans une histoire d'abord absurde, mais de plus en plus intrigante

Moderne, aussi léger que profond, Fanny Ruwet réussit le pari du premier roman. A quand le deuxième ?

Tous les membres de ma famille ont déjà tué quelqu'un, Benjamin Stevenson (éd. Sonatine)
Tous les membres de ma famille ont déjà tué quelqu'un - Benjamin Stevenson

Si vous aimez les romans à la Agatha Christie, ce roman est fait pour vous ! Pardon je rectifie, si vous aimez les romans à intrigues mais totalement revisité et modernisé, ce roman est fait pour vous...

Thriller australien, Tous les membres de ma famille ont déjà tué quelqu'un (le titre est déjà un régal), est un huis clos aussi savamment ficelé que savoureux. En s'adressant directement au lecteur, donc à la première personne, le personnage principal de Benjamin Stevenson pose le décor en déclarant être lui-même écrivain. Un écrivaillon qui explique comment écrire des romans, alors que lui-même n'en a jamais écrit. Vous suivez ? En posant les 10 règles de l'âge d'or des romans à intrigues en préambule, le personnage se veut honnête avec le lecteur et se défend de toutes arnaques littéraires, comme l'apparition soudaine de jumeaux en milieu de roman par exemple. 

En esquissant les contours de la famille Cunningham à la réputation sulfureuse dans un décor de montagne enneigé, Benjamin Stevenson pose les bases d'une construction malicieuse et diaboliquement efficace. Tous les membres de cette famille ont-ils tous déjà réellement tués ? Quel membre fera les frais du tueur qui se cache parmi eux ? Malgré mon flair de Colombo, je n'ai absolument pas deviné avant la fin. Benjamin Stevenson, un auteur dont je suivrai le nom avec beaucoup de curiosité. 

Je seai le feu, Diglee (éd. La ville brûle)
Je serai le feu, Diglee

Le voici, le voilà, je veux parler de mon énooooorme coup de coeur ! Anthologie de poésie féminine dense et élégante, Je serai le feu est une merveille. En divisant le volume en plusieurs parties selon la personnalité des poétesses, Diglee nous rapproche de ces femmes aux parcours atypiques et passionnés, en fait des personnages tout en les rendant humaines et accessibles.

Elle nous fait découvrir ses différentes sensibilités poétiques et nous entraîne avec elle dans un tourbillon de femmes tantôt lunaires, tantôt magiciennes ou mélancoliques afin de couvrir le spectre d'une poésie parfois oubliée. 

J'y ai redécouvert des poétesses connues comme Emily Dickinson, en ai découvert de nouvelles comme Vita Sackwille-WestAnna Akhmatova ou encore Claude de Burine à qui l'on doit ce vers qui donnera le titre à cette anthologie.

Magnifiquement illustré par l'autrice, ce livre objet se picore au gré des poèmes qui accompagnent les portraits avec une volupté désarmante. C'est beau et terriblement élégant.

Emprunté à la médiathèque où je l'avais commandé afin de mettre un peu de poésie sur nos étagères, je n'ai pu m'empêcher d'en commander un exemplaire pour ma bibliothèque personnelle. L'idée étant de picorer, savourer et redécouvrir à chaque fois, un vers, une signification, un portrait selon l'état d'esprit du moment. Car c'est aussi ça la poésie je pense, interprêter, se délécter, s'émouvoir.

Papotage

⁉ Et vous, quel(s) livres(s) tombés de vos étagères vous ont marqué le mois dernier ? J'attends vos commentaires

 

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