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Du côté de la blogosphère #4

"Du côté de la blogosphère" revient enfin ! Hormis les nombreux livres qui peuplent mes étagères, je lis également différentes chroniques de blogs qui me donnent envie, ou pas, de me procurer ou sortir certains ouvrages de ma bibliothèque. Aujourd'hui, je ressors de mon dossier ces articles qui à travers l’enthousiasme et les arguments de ses blogueurs, m'ont séduite. Voici donc quatre chroniques qui ont fait palpiter mon p'tit cœur de lectrice, espérant qu'ils provoqueront le même état d'excitation que moi et contribueront, peut-être, à augmenter de quelques centimètres votre PAL. Place à ces tentateurs livresques qui chaque jour, me font découvrir des romans et des auteurs dont j'ignorais l'existence. Vive les blogueurs !

Corentin, personne n’en voulait. Ni son père envolé, ni les commères dont les rumeurs abreuvent le village, ni surtout sa mère, qui rêve de s’en débarrasser. Traîné de foyer en foyer, son enfance est une errance. Jusqu’au jour où sa mère l’abandonne à Augustine, l’une des vieilles du hameau. Au creux de la vallée des Forêts, ce territoire hostile où habite l’aïeule, une vie recommence.
À la grande ville où le propulsent ses études, Corentin plonge sans retenue dans les lumières et la fête permanente. Autour de lui, le monde brûle. La chaleur n’en finit pas d’assécher la terre. Les ruisseaux de son enfance ont tari depuis longtemps ; les arbres perdent leurs feuilles au mois de juin. Quelque chose se prépare. La nuit où tout implose, Corentin survit miraculeusement, caché au fond des catacombes. Revenu à la surface dans un univers dévasté, il est seul. Humains ou bêtes : il ne reste rien. Guidé par l’espoir insensé de retrouver la vieille Augustine, Corentin prend le long chemin des Forêts. Une quête éperdue, arrachée à ses entrailles, avec pour obsession la renaissance d’un monde désert, et la certitude que rien ne s’arrête jamais complètement.

On commence par du lourd, du très lourd même avec le dernier roman de Sandrine Collette. Même si j'ai d'emblée inscrit ce titre sur ma liste, c'est bien l'article de Hch_Dahlem du blog Ma collection de livres qui m'a convaincu de me réconcilier avec l'auteure. Déçue par deux de ses romans, je m'étais quelque peu éloignée de ses livres qui étaient pourtant encensés, tant par les critiques littéraires que les lecteurs. Alors pourquoi celui-ci ? Peut-être pour le thème, mais surtout grâce à la plume persuasive du blogueur. Affaire à suivre donc... 

Pour découvrir le billet du blogueur, clique ici !

 

Au XVIe siècle, dans le Saint-Empire romain, l’inquisition condamnait de nombreux innocents au bûcher. Privée de sa famille, Ella se retrouve envoyée dans un couvent qui rééduque “les filles de sorcières”. Tortures et miracles viendront-ils à bout de la flamme de vengeance qui brûle en elle ? 

Il suffit du mot "sorcière" pour attirer mon attention. Fascinée par cet univers, qu'il soit fabuleux ou historique, mon esprit s'emballe. My Pretty Books a donc bien fait de parler de ce manga ! A la fois enthousiaste et critique, la blogueuse donne les clefs et les précautions pour comprendre ce manga qui m'à l'air tout à fait saisissant. Pourquoi pas ? 

Pour découvrir l'article et le blog My Pretty Books, clique ici. 

 

Libérée, la sexualité des femmes d’aujourd’hui ? On serait tenté de croire que oui. Pourtant, plus de 50 % d’entre elles se disent insatisfaites, que ce soit à cause d’un manque de désir ou de difficultés à atteindre l’orgasme. Si tant de femmes ordinaires sont concernées, peut-être qu’elles n’ont rien d’anormal et que ce n’est pas à la pharmacie qu’il faut aller chercher la solution. Le remède dont elles ont besoin est plus certainement culturel, et passe par une réorientation de notre approche androcentrée du sexe et du plaisir.
Tour à tour reportage, essai et recueil de réflexions à la première personne, cet ouvrage enquête sur les dernières découvertes scientifiques ayant trait à l’orgasme féminin. On y apprend ainsi qu’une chercheuse en psychologie clinique a recours à la méditation de pleine conscience pour traiter les troubles à caractère sexuel. On y découvre aussi diverses façons dont les femmes choisissent de redéfinir leur sexualité. Cette aventure aux confins de la jouissance nous emmène jusqu’au festival Burning Man, où l’orgasme féminin est donné à voir sur scène, ou encore dans le cabinet feutré d’une thérapeute qui propose de soigner les traumatismes liés au viol à l’aide de massages sensuels.

Depuis Sorcières de Mona Chollet, les éditions Zones envahissent peu à peu les étals des librairies, et avec raison. C'est donc avec un certain plaisir que je partage l'article du blog VivreLivre qui m'a convaincu de m'attaquer à ce pertinent essai. Avec une facilité désarmante, la blogueuse enchaîne les arguments à renfort de citation afin de convaincre de la nécessité de lire un tel ouvrage. Et ça marche !

Envie d'en savoir plus ? Je t'invite à découvrir par ici, VivreLivre sur la plateforme OverBlog.

 

Au milieu des années 80, élevée par une mère divorcée, V. comble par la lecture le vide laissé par un père aux abonnés absents. A treize ans, dans un dîner, elle rencontre G., un écrivain dont elle ignore la réputation sulfureuse. Dès le premier regard, elle est happée par le charisme de cet homme de cinquante ans aux faux airs de bonze, par ses œillades énamourées et l’attention qu’il lui porte.
Plus tard, elle reçoit une lettre où il lui déclare son besoin  » impérieux  » de la revoir. Omniprésent, passionné, G. parvient à la rassurer : il l’aime et ne lui fera aucun mal. Alors qu’elle vient d’avoir quatorze ans, V. s’offre à lui corps et âme. Les menaces de la brigade des mineurs renforcent cette idylle dangereusement romanesque. Mais la désillusion est terrible quand V. comprend que G. collectionne depuis toujours les amours avec des adolescentes, et pratique le tourisme sexuel dans des pays où les mineurs sont vulnérables.
Derrière les apparences flatteuses de l’homme de lettres, se cache un prédateur, couvert par une partie du milieu littéraire.
V. tente de s’arracher à l’emprise qu’il exerce sur elle, tandis qu’il s’apprête à raconter leur histoire dans un roman. Après leur rupture, le calvaire continue, car l’écrivain ne cesse de réactiver la souffrance de V. à coup de publications et de harcèlement.

Plus de trente ans après les faits, Vanessa Springora livre ce texte fulgurant, d’une sidérante lucidité, écrit dans une langue remarquable. Elle y dépeint un processus de manipulation psychique implacable et l’ambiguïté effrayante dans laquelle est placée la victime consentante, amoureuse.
Mais au-delà de son histoire individuelle, elle questionne aussi les dérives d’une époque, et la complaisance d’un milieu aveuglé par le talent et la célébrité.

Quand un livre fait polémique ou bien est encensé par les médias, j'avoue que cela a l'effet contraire sur moi, à savoir que ledit livre ne m'intéresse pas. Ça me refroidit. Direct. Mais après avoir lu la critique d'Au fil des livres, un de mes blogs préférés, je me suis ravisée. Tout du moins pour celui-ci. Avec passion et sensibilité, Bénédicte souffle le vent de dégoût qui inonde les pages de ce roman et cette pseudo société d'élites intellectuelles qui si cache derrière. Merci Bénédicte de m'avoir fait changer d'avis ! 

Toi aussi, tu as besoin d'être persuadé ? Alors découvre par ici, le billet du blog Au fil des livres...

 

Un article de la blogosphère t'a convaincu ? Envie de partager vos coups de cœur ? N'hésitez pas à commenter cette chronique et vous abonner à la newsletter pour connaître tous mes coups de cœur littéraires ! 

A bientôt pour un nouveau billet livresque et n'oublie pas, un livre, une gourmandise !

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V
Merci à toi pour ce partage et tes mots, cela me touche! Ce n'était pas si aisé de parler de CE livre mais je suis ravie que ma chronique t'ait donné envie de découvrir ce pertinent essai!<br /> Au plaisir de te lire à nouveau!<br /> Blandine<br /> PS: Et toujours les forêts vaut la lecture ;-)
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L
Je sens que je vais bientôt craquer pour le Sandrine Collette... lol