18 Octobre 2019
Beaucoup de sorties, une grippe et une baisse de moral plus tard, septembre fut un mois riche en émotion ! De "L'attentat" de Yasmina Khadra à "Rêves en noir" de Jo Witek en passant par le manga de Kamome Shirahama, ma PAL s'est légèrement réduite pour mon plus grand plaisir. Malheureusement, le temps filant entre mes doigts, peu d'articles ont été produits. Pire, le salon du livre Athéna a mobilisé mon attention et surtout ajouté quelques livres à mes étagères ! Que faire ? En extraire au moins un de cette satanée PAL... Oui, mais lequel ? Quelles sont mes opinions livresques des trois précédents ? Bienvenue dans cette chronique à la fébrilité certaine.
Dans un restaurant de Tel-Aviv, une femme se fait exploser au milieu de dizaines de clients. À l'hôpital, le docteur Amine, chirurgien israélien d'origine arabe, opère à la chaîne les survivants de l'attentat. Dans la nuit qui suit le carnage, on le rappelle d'urgence pour examiner le corps déchiqueté de la kamikaze. Le sol se dérobe alors sous ses pieds : il s'agit de sa propre femme. Comment admettre l'impossible, comprendre l'inimaginable, découvrir qu'on a partagé, des années durant, la vie et l'intimité d'une personne dont on ignorait l'essentiel ? Pour savoir, il faut entrer dans la haine, le sang et le combat désespéré du peuple palestinien...
Quel roman ! D'une écriture riche et rationnelle, Yasmina Khadra offre sur un plateau l'étude d'un sujet brûlant d'actualité. Avec une dimension réaliste saisissante, l'auteur mêle avec brio le délicat équilibre entre psychologie et émotion. Un roman choc pour un homme passionnant que j'ai eu la chance de rencontrer. Mais ça, c'est une autre histoire...à vous conter bientôt !
Jill est aveugle et en pleine crise d’adolescence. Un soir, elle s’aventure seule près d’un parc par plaisir du risque. L’escapade tourne mal et elle assiste, cachée, à un passage à tabac : deux voix d’hommes menacent un troisième avant de le rouer de coups. Sans traces du blessé ni même de l’agression, la police ne croit pas au témoignage de cette jeune fille fragile. Profondément bouleversée, Jill ne parvient pas à oublier cet événement et sombre dans une profonde torpeur. Elle commence à développer des visions nocturnes alors qu’elle ne rêvait plus en images depuis des années. Un jour de balade avec sa meilleure amie, Jill se retrouve en plein cœur de son rêve qui devient réalité. Jill croise le destin d’un des personnages de ses nuits, Louis, un mystérieux garçon mêlé à un trafic d’oeuvres d’art. Qu’ont-ils en commun ? Pourquoi a t-elle rêvé de lui ? Sa bande d’amis de l’institut des jeunes aveugles va l’aider à suivre son instinct et la piste dangereuse de Louis. Malgré son handicap, Jill se met en tête de le sauver et de fuguer seule.
Avec ses thèmes atypiques, le roman de Jo Witek est une véritable bouffée d'air frais ! Aborder le monde des mal-voyants, et ce, durant l'adolescence, n'est pas chose aisée. Avec audace et intelligence, l'auteure sort des sentiers battus pour offrir un thriller jeunesse fort séduisant. Pour l'avoir une fois de plus rencontré, la romancière n'a pas perdu de sa verve. Parole de lectrice !
Coco a toujours été fascinée par la magie. Hélas, seuls les sorciers peuvent pratiquer cet art et les élus sont choisis dès la naissance. Un jour, Kieffrey, un sorcier, arrive dans le village de la jeune fille. En l’espionnant, Coco comprend alors la véritable nature de la magie et se rappelle d’un livre de magie et d’un encrier qu’elle a achetés à un mystérieux inconnu quand elle était enfant. Elle s’exerce alors en cachette. Mais, dans son ignorance, Coco commet un acte tragique !
Dès lors, elle devient la disciple de Kieffrey et va découvrir un monde dont elle ne soupçonnait pas l’existence !
Il y avait bien longtemps que je ne m'étais pas plongé dans un manga. Celui-ci fut un véritable enchantement ! Totalement tombé sous le charme de l'univers de Kamome Shirahama, les balbutiements magiques de la jeune Coco laissent un goût de mystère en bouche. Des traits de crayons au scénario alléchant, il me tarde de poursuivre les aventures de cette jeune apprentie sorcière. Un délice !
Enfants, dans leur petite ville de Derry, Ben, Eddie, Richie et la petite bande du 'Club des ratés", comme ils se désignaient, ont été confrontés à l'horreur absolue : ça, cette chose épouvantable, tapie dans les égouts et capable de déchiqueter vif un garçonnet de six ans...
Vingt-sept ans plus tard, l'appel de l'un d'entre eux les réunit sur les lieux de leur enfance. Car l'horreur, de nouveau, se déchaîne, comme si elle devait de façon cyclique et régulière frapper la petite cité.
Entre "Ça" et moi, c'est une grande histoire d'amour...et de cauchemar. Qui a oublié le téléfilm diffusé sur M6 en deuxième partie de soirée ? Visionné un nombre incalculable de fois depuis mes 11 ans en compagnie de mon père, ce téléfilm à développé en moi une phobie aiguë des clowns. Comme tant d'autres, me direz-vous. Mais plus important, cette rupture cinématographique à créée une fascination cauchemardesque pour les films de genre. Maso, criez-vous ! Certainement. Mais à ma grande honte, je n'ai jamais osé parcourir les pages de ce pavé, de peur de me brûler les doigts et la rétine à la lecture de ce roman terrifiant. Fan de Stephen King, il me fallait donc réparer cette injustice livresque. Rendez-vous donc le mois prochain pour un bilan qui s'annonce fiévreux...