28 Novembre 2016
Jonas Jonasson
Traduction: Laurence Mennerich
Edition: Presse de la cité (broché) / Pocket (poche)
Prix: 22 euros (broché) / 7.40 euros (poche)
Où?: Place des libraires
348 pages
Acheté en librairie
Accompagné d'un cupcake fraise gingembre...piquant à l'extérieur mais doux et moelleux à l'intérieur comme notre malfaiteur repenti.
Après avoir lu Le vieux qui ne voulait pas fêter son anniversaire, la barre était assez haute quant à mes attentes envers l'auteur. Tout d'abord parce que son premier roman est un petit bijou d'ingéniosité, de franche rigolade mais aussi de connaissances géopolitique. Ce roman dépoussiérait tellement l'Histoire qu'il est inclassable. J'avoue d'ailleurs avoir été déçue du deuxième et m'attendais au même effet pour celui-ci. Mais c'est sans compter sur la malice de l'auteur qui garde les mêmes codes mais apporte une fraîcheur que l'on retrouvait avec le "vieux".
L'histoire commence par une rencontre improbable entre Per, jeune réceptionniste d'un bordel d'un hôtel de troisième zone et Dédé le meurtrier, petite brute sortie de prison. Le duo se transforme rapidement en trio avec la venue d'une pasteur exilée de sa paroisse.Comment être Pasteur de père en fils/fille sans croire en Dieu? Ce trio de choc va vite unir ses forces afin de monter une entreprise atypique: malfaiteurs, voulant punir de mauvais payeurs contre rémunération. L'affaire montée, Dédé joue les gros bras tandis que le duo Per/Johanna négocie les contrats. Tout aurait dû bien se passer, mais c'était sans compter sur la révélation divine de Dédé... Loufoque, tendre, ce roman est léger, mais aspire à une profondeur et aborde des thèmes comme le don de soi, la religion et l'amitié. Envie de décompresser un verre de vin à la main (vous comprendrez en le lisant...) accompagné d'un cupcake fraise gingembre, n'hésitez pas!
Lectures conseillées: Le vieux qui ne voulait pas fêter son anniversaire, Jonas Jonasson
Comment braquer une banque sans perdre son dentier, Catharina Ingelman- Sundberg